Des femmes migrantes apprennent et enseignent grâce à la photographie participative
Dans cet article, deux études portant sur la photographie participative avec des femmes de la Nouvelle-Écosse récemment immigrées au Canada (« Refugees Learning and Storytelling through Participatory Photography » (2013-2015) et « Refugees/ Immigrants and Refugee Claimants: Negotiating Place and Perceptions » (2015-2017)) ont été discutés. Dans une perspective théorique féministe, les photographies des participantes et les transcriptions des réunions visant à identifier les processus d’apprentissage des femmes ont été examinées. Des réflexions sur l’impact que ces projets artistiques ont eu sur les participants, sur le fait que la photographie participative peut améliorer la compréhension collective de la migration, y compris les réalités sexospécifiques de la migration, sont conclues. La photographie participative est une méthode qui met l’accent sur la création artistique, en particulier les images visuelles, comme un moyen par lequel les participants nomment leurs réalités, raconter leurs histoires et faire prendre conscience de leurs expériences et circonstances au sein d’un groupe et, éventuellement, avec un public plus large. Dans le but de développer la conscience de soi et les connaissances collectives, la photographie participative est une méthode de recherche précieuse pour les chercheurs et les éducateurs travaillant avec des groupes marginalisés (Prins, 2010), tels que les groupes sociaux et ethniques (Gotschi, Delve, & Freyer, 2009), et « pour les participants et les chercheurs qui ne parlent pas tous les mêmes langues » (Brigham, 2015).
DONNÉES
- CatégorieMéthodologies et approches pédagogiques
- PaysCanada
- LangueAnglais
- Tipe de documentDocument
